Metroid Dread Test

Test. Metroid DREAD, cette pépite vidéoludique s’appelle Samus ! [Switch]


Fiche jeu

Metroid Dread fut la grosse surprise de cette année 2021, pour les fans de Samus Aran, l’héroïne la plus appréciée dans le giron de Nintendo. Car, alors que joueuses et joueurs attendaient l’arlésienne, Metroid Prime 4, les équipes de Big N ont pris tout le monde à revers, avec ce cinquième opus de la série “classique”. Mais alors, vaut-il réellement le coup où a-t-il été “bidouillé” à la va-vite, afin de nous faire patienter ? Réponse dans ce test, sur Nintendo Switch.

Metroid Dread : suite directe de Metroid Fusion

Avant de tailler dans la pierre, un peu d’histoire. Près de 35 ans après (et oui, déjà…) le tout premier opus, Metroid Dread déboule, sur Switch, en suivant les événements de Metroid Fusion -quatrième épisode de la saga, sorti sur Game Boy Advance en 2002. C’est à la suite d’une expédition restée sans retour que Samus Aran est envoyée sur la planète ZDR, histoire d’affronter un nouveau parasite. Malheureusement, dès son arrivée, l’intéressée se prend une raclée monumentale, qui la prive de ses capacités et pouvoirs. Occasion parfaite pour contraindre les joueuses et joueurs à récupérer, progressivement, chacun d’entre-eux. Avec, sur le chemin de la belle héroïne, les incontournables EMMI, particulièrement virulents et véloces.

La 2D…il n’y a que ça de vrai !

Alors, oui, on retrouve un jeu en 2D, dans la plus pure tradition du genre. Mais avec des graphismes au goût du jour, particulièrement fins, détaillés et variés, sur Nintendo Switch. C’est la première claque que l’on se prend, en jouant à Metroid Dread. Qui, tout en conservant son ADN “rétro”, négocie parfaitement le virage de la nouvelle génération, pour nous offrir des environnements dignes de ce nom. Avec un level-design à pleurer et comme seul Nintendo sait nous en offrir…

EMMI = Ennemi

Plus concrètement, le principal challenge de cet opus se situe au niveau des EMMI évoqués plus haut, des robots ultra-intelligents, capables de scanner de larges zones pour vous débusquer mais aussi, d’entendre le moindre de vos pas. Ils sont sept, au total et ne vous lâcheront pas, tel un roquet privé de mollets pendant des mois. Et une fois le chasseur sur sa proie…c’est terminé ! Oui, nous sommes ici en présence d’un jeu difficile, au degré de challenge forcément satisfaisant pour les vieux de la vieille. Mais cela pourrait, aussi, dérouter les nouveaux joueurs. Soyons donc clairs, Metroid Dread est dur et nécessite patience et pugnacité.

Evidemment, chacune des sept zones est défendue par un boss, souvent très impressionnants, en particulier sur le plan visuel. En supplément, de petits boss, loin d’être insurmontables, ponctuent également l’avancée. Laquelle étant constituée, aussi et surtout, de petites énigmes avec, par exemple, l’importance de jouer avec le niveau de l’eau, dans certaines zones partiellement inondées. Où encore, de jouer les alpinistes en sautant de paroi en paroi, pour atteindre un objectif ou une porte, plus haut.

Metroid Dread : Et une pépite de plus sur Switch, une !

Côté pouvoirs, c’est du grand classique avec tirs, tirs chargés, missiles ou encore, laser de ciblée, qui permet d’intéragir avec certains portails. Alors, certes, Metroid Dread ne réinvente pas la série, mais toucher à la génétique du soft aurait sans doute été sacrilège. Alors, les mécaniques de jeu restent très convenues mais l’ensemble fonctionne tellement bien, que nous ne trouvons rien à y redire. Stress, rythme, framerate à 60FPS sans mauvaises surprise, prise en main “aux oignons”, difficile de critiquer quoique ce soit dans le jeu. D’autant que les 11 heures de jeu, environ, ne s’avalent pas “en ligne droite”, tant les pièges sont nombreux. Certains nécessitant d’y tomber -et de mourir- une première fois, afin de ne pas reproduire la même erreur.

Côté son, évidemment, c’est du grand art aussi. Des bruitages “Metroidesques”, une musique excellemment orchestrée, qui nous met dans l’ambiance ancestrale de la série, tout en offrant de nouvelles sensations et émotions inédites. Oui, vraiment, ce Metroid Dread est une pépite vidéoludique, que nous ne déconseillerons qu’aux joueuses et joueurs n’appréciant pas le challenge.

Article publié le 03/11/2021 à 12h4

Points positifs

  • Visuellement superbe
  • Une bande son somptueuse
  • Framerate sans failles
  • Le Level-design...
  • Respectueux de ses origines
  • Les boss
  • Intense, véloce, captivant !

Points négatifs

  • Bon, deux ou trois heure de plus, cela n'aurait pas été un luxe...
  • Ne réinvente rien dans la série...

Note

Graphismes 97%
Bande-son 98%
Prise en main 90%
Plaisir de jeu 100%
Durée de vie 85%
Conclusion

Metroid DREAD ou plutôt, Metroid 5, est une bombe absolue, sur Nintendo Switch. Beau, disposant d’une bande son de grande qualité et d’une animation sans faille, le soft renoue avec son passé, sans briser les codes de la saga, tout en offrant une aventure intense, subtile et addictive. Mention spéciale pour les Big Boss et le Level Design…vous allez en prendre plein la tête, et les mirettes !

En clair, Metroid Dread est un incontournable sur Switch, aux côtés des Zelda BOTW, Mario Odyssey et autre Super Smash Bros.

Note finale 94% Excellentissime !