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Test : F1 2018, jamais Formule 1 -virtuelle- n’avait été aussi jouissive !


Fiche jeu

Elle était attendue cette nouvelle version de F1 2018, après l’excellent résultat délivré par le précédent opus. De plus en plus proche d’une vraie simulation, le jeu de Formule 1 par Codemasters atteint-il son apogée cette année ? Les nouveautés, si fringantes sur le papier, ne sont-elles pas poudre aux yeux ? Réponse dans ce test de F1 2018, réalisé sur Playstation 4 avec un volant Thrustmaster et un baquet Playseat.

Lorsque nous nous sommes lancés corps et âme dans F1 2018, il y a quelques jours, la question n’était pas de savoir si le jeu était bon…Car, compte-tenu de l’excellent niveau du précédent opus, il allait sans dire que la cuvée 2018 serait au moins aussi réussie. Non, la véritable question était plutôt de savoir à quel point Codemasters était parvenu à améliorer son jeu pour en faire, définitivement, une simulation pure. Et bien sachez-le d’entrée, le studio anglais a fait des merveilles, une fois encore…

Avec F1 2018, devenez le véritable artisan de vos succès !

Au point que l’arrivée de monoplaces historiques additionnelles passerait presque pour un simple bonus…Pourtant, prendre les commandes des Lotus, Ferrari et Mclaren d’avant les années 80 (avec, toujours, plusieurs championnats et leurs différents formats, qui leurs sont dédiés) vous procurera un plaisir incommensurable. Idem concernant la Brawn GP, présente dans le titre en tant que monoplace “bonus”. Oui mais voilà, les gars de Codemasters sont parvenus à nous captiver comme jamais grâce à leur mode carrière, probablement le meilleur jamais pensé, dans un jeu de course automobile…

Pourtant, la base du précédent volet est bien-là, quasiment identique, même. Oui mais c’est en procédant à de multiples ajustements, tout en apportant quelques nouveautés par ci par là, que les gars en charge du développement ont réalisé quelque chose d’énorme. Car, alors que la carrière de F1 2017 était posée sur des rails et quelque peu lassante à la longue, ce même mode, dans F1 2018, offre une liberté d’action exceptionnelle.

Enfin, dans un jeu de Formule 1, le joueur devient le propre artisan de son succès, à tous les niveaux, qu’il s’agisse de pilotage, de réglages, de relations avec les médias ou avec son équipe, de développement, etc. Les possibilités d’améliorations, d’évolution, de rectifications, sont tellement nombreuses que vous pourrez -enfin- créer une carrière, un palmarès et surtout, un pilote, à votre image. Gigantesque, pour qui affectionne passionnément ce sport…

Alors bien sûr, l’envie de tout spoiler est particulièrement forte mais nous allons tenter de ne pas en dire trop, tout en vous mettant suffisamment l’eau à la bouche. Pour entamer ce test grandeur nature, prenons le cas de l’écurie Williams, que nous avons choisi pour débuter notre carrière. Un choix, évidemment, pas anodin, puisqu’il s’agit sans doute de la plus mauvaise équipe du championnat, en 2018. Bien que le bloc Mercedes relève le niveau globale, notamment sur circuits rapides.

Et ce statut de “lanterne rouge” se ressent, à l’intérieur du Team, au lancement de la saison. Problèmes mécaniques réguliers, perte de temps au début des séances, oui, lorsque l’on signe chez Williams en 2018, ce n’est pas pour s’amuser…Car, c’est aussi une nouveauté de F1 2018, les problèmes mécaniques peuvent intervenir au lancement d’une séance et, ainsi, vous priver de roulage. Pourtant, en travaillant sur la fiabilité de l’équipe par le biais de l’arbre dédié qui était déjà présent dans F1 2017, vous pourrez progressivement améliorer les choses.

« Nous essayons de reproduire aussi fidèlement que possible le monde de la F1, tant en ce qui concerne les visuels que la simulation ou l’univers de la F1, tous ces éléments qui font de la F1® un spectacle aussi incroyable », indique le Game Director de F1® 2018, Lee Mather. « Nous avons d’excellentes relations avec l’organisation F1® et avec les écuries, et cela a vraiment porté ses fruits en nous permettant d’améliorer le jeu dans tous les domaines ».

Mais pas uniquement de cette manière. En effet, il faudra endosser un rôle de véritable leader (ou pas, si cela ne vous correspond pas…) pour réussir avec une telle équipe. Cela passera par des déclarations positives dans les médias, histoire de booster le moral des troupes. C’est d’ailleurs une autre facette inédite, dans F1 2018, le fait de répondre aux questions des journalistes après les séances vous permettra d’améliorer ou de dégrader votre propre image mais aussi, celle de votre équipe ou encore, votre côte aux yeux des autres écuries. Mauvais garçon toujours ronchon, pilote excessivement consensuel ou compétiteur oralement dans le compromis, vous serez libre de faire comme bon vous semble…tout en sachant que la moindre réponse à une question pourra avoir des conséquences sur le développement de tel ou tel élément (moteur, éro, etc.), et sur les êtres humains qui vous entourent. Et tout cela aura, ensuite, une influence sur les résultats et donc, sur votre carrière.

Mais ce n’est pas tout car, toutes les quatre courses, vous aurez le loisir de renégocier votre contrat ou de rejoindre une autre équipe, dans le cas ou votre team n’accepterait pas vos nouvelles conditions. Résultats à atteindre en qualifications ou en course, vitesse et efficacité de développement, efficacité aux stands, vous pourrez passer en revue tous les points de votre contrat afin de prendre de plus en plus de pouvoir au sein de l’équipe. Mais évidemment, plus vous vous fixerez des objectifs ambitieux, plus vous serez susceptible de subir un retour de flamme…et inversement ! Car en cas de bons résultats, les points de ressources seront décuplés ce qui vous permettra de développer plus vite et plus efficacement votre monoplace.

“ce mode carrière est tellement bien ficelé qu’il finit par agir sur votre propre mental, en tant que joueur”

Pour en revenir au cas de Williams, nous avons observé, très progressivement, de réels progrès et une montée dans la hiérarchie au fil des courses et des améliorations proposées. Et bien que certaines de ces améliorations soient susceptibles de ne pas être validées (fréquent dans une petite équipe aux moyens limités), plus votre travail portera ses fruits, plus le moral de votre équipe grandira. En conséquence, cela vous aidera à obtenir de meilleurs résultats. Néanmoins, si cette attitude ne vous correspond pas -tel un chevalier solitaire, vous pourrez aussi vous contenter de piloter sans vous investir outre mesure, pour vous concentrer sur votre image, afin de rejoindre une meilleure équipe. Mais, une fois encore, en fonction de votre attitude sur la piste, dans votre garage et dans les médias, vous susciterez l’intérêt d’écuries différentes, selon les cas. Des jauges vous permettront d’ailleurs d’observer l’évolution de votre popularité dans chacun des autres team, week-end après week-end.

Autre aspect à prendre en compte, les modifications annuelles de règlement. Il s’agit-là d’un autre point très important qui permet de ne jamais tomber dans la lassitude, lassitude qui se faisait ressentir dès la seconde ou troisième saison, dans F1 2017. Sauf que dans la cuvée 2018, tout votre travail pourra être réduit à néant en fin d’année selon les règles qui auront été décidées. Parfois, cela vous sera favorable tandis qu’à d’autres occasions, vous replongerez aussi sec dans le classement. Chose qui, quand on pilote pour Williams, Sauber ou Toro Rosso, peut jouer sur votre mental et donc, votre motivation. Situation susceptible d’entraîner un divorce avec votre équipe alors que tout se passait pour le mieux semaines en amont…

Vous l’aurez compris, ce mode carrière est tellement bien ficelé qu’il finit par agir sur votre propre mental, en tant que joueur. Chose qui, comme vous pouvez l’imaginer, vous immerge comme jamais dans le championnat et dans cette carrière, que l’on vit quasiment comme si elle était réelle…stupéfiant ! C’est d’ailleurs à se demander si certains d’entre-nous n’auront pas recours à un préparateur mental, comme le font déjà certains joueurs professionnels ! Car, clairement, vous devrez avoir les nerds solides afin de ne pas vous laisser influencer par des décisions extérieures susceptible d’altérer vos performances telles que la vitesse pure, le sang froid pendant les dépassements, la capacité à prendre un bon départ, à régler une monoplace, à la développer ou encore, à rester flegmatique en toute situation. Oui, décidément, Codemasters a réalisé “un truc” pas commun avec son F1 2018…

F1 2018 : gameplay, le transfert des masses plus réaliste que jamais

Mais nous vous laissons le soin de découvrir l’ensemble des détails et améliorations (impossible de tout citer) pour nous orienter vers une autre facette du jeu : les sensations de pilotage. Car, là encore, c’est en affinant son gameplay que les développeurs sont parvenus à transcender leur titre. Les différences, derrière le volant, son flagrantes par rapport à la précédente saison.

Cela est du, tout d’abord, à la nouvelle réglementation. Vous avez probablement déjà entendu les pilotes de Formule 1 (les vrais) cette année, déclarer avoir retrouvé du plaisir, de l’amusement, derrière le volant ? Et bien dans F1 2018, c’est pareil ! Niveau plaisir de pilotage, vous passerez à une étape supérieure avec des monoplaces plus nerveuses mais aussi, beaucoup plus ludique à piloter. Et d’une certaine manière, moins excessivement “punitives”. Déjà une bonne chose.

Mais c’est aussi et surtout en retravaillant la notion de transfert des masses que Codemasters a rendu son titre encore plus proche d’une simulation pure. Souvenez-vous, l’an passé, lorsque la monoplace amorçait un tête à queue, il était quasi-impossible de rectifier le tir…Et bien dans F1 2018, à condition que vous fassiez preuve de finesse en touchant l’accélérateur (l’idée étant de re-transférer du poids vers l’avant pour récupérer la situation), vous pourrez vous en sortir. Enfin, dans certains cas, le soft n’étant pas devenu plus permissif pour autant. Juste plus équilibré, plus réaliste. Il en résulte un plaisir de piloter absolument phénoménal, surtout si vous possédez un ensemble volant/pédalier et/ou que vous avez quelques notions de pilotage. Franchement, pour un jeu réputé “grand public”, le tour de force est sidérant. Car en conservant toutes les aides activées, les joueurs plus “arcade” y trouveront largement leur compte. A l’inverse, en désactivant les aides et en augmentant le niveau de l’ I.A, les puristes auront à faire à un véritable challenge, source de plaisir incommensurable…chapeau Codemasters !

Cet ajustement au niveau de gameplay se ressent tout particulièrement lorsque la piste se fait humide. Comme vous l’apercevrez brièvement dans la vidéo ci-dessous, la conduite dans ces conditions devient particulièrement pointue et plus proche du rendu “réel”. Là encore, difficile de ne pas prendre son panard, lorsque l’on est un puriste de sensations véritables…Sachant que pour vous en sortir sous la pluie, vous devrez faire preuve d’une concentration phénoménale, d’autant que l’ I.A vous malmènera tout particulièrement.

De manière plus générale, les nombreuses informations accessibles pendant vos séances sont toujours de la partie avec, encore, cette possibilité de dialoguer avec votre ingénieur. Changer de stratégie après un contact, un mauvais départ ou l’arrivée de la pluie est donc toujours envisageable. Entre désormais, aussi, en ligne de compte, la gestion approfondie des températures des pneumatiques avec des indications (sous la forme de couleurs) sur la fenêtre d’utilisation idéale. L’usure des pneus a aussi fait l’objet d’une attention particulière. Une modification qui reste très subtile et qui ne ressentira que lors de longues sessions (plus de 20 cours de course) de jeu avec plusieurs relais. Mais l’effort est à souligner car allant dans le sens du rapprochement avec la simulation pure.

Les programmes à effectuer (ou pas) pendant les séances est encore de la partie avec l’arrivée d’un petit nouveau. Une fois encore, l’objectif est d’atteindre un maximum d’objectifs histoire d’accumuler des ressources pour améliorer, encore et toujours, sa monoplace.

F1 2018 : l’ I.A s’améliore, aussi…

Mais revenons sur le sujet -parfois épineux- de l’ Intelligence Artificielle. Là encore, l’équilibre semble de rigueur. Il nous faudra peut-être préciser voire, rectifier nos propos d’ici quelques jours mais à ce stade de notre test, il nous a semblé que les véritables personnalités des pilotes avaient été correctement retranscrites. Néanmoins, Lewis Hamilton nous est apparu nettement plus agressif que dans le réel. D’ailleurs, au cours de notre première saison dans F1 2018, le britannique a écopé de multiples pénalités pendant les courses, en raison de manoeuvres parfois hasardeuses. Tout en se montrant très irrégulier. Les développeurs auraient-ils volontairement bridé ses performances ? Encore une fois, il nous faudra d’avantage d’heures de jeu pour le déterminer.

F1 2018, toujours plus haut, toujours plus beau !

Passons à l’aspect technique en commençant par les graphismes. Codemasters nous promettait une nette amélioration et ce dernier ne nous a, finalement, pas sur-vendu la chose. Car, en effet, les progrès sont palpables dès les premières secondes de jeu. Cela se voit, tout d’abord, pendant les cinématiques, avec des scènes plus détaillées, plus animées aussi et des traits de visages qui se sont considérablement améliorés. Même constat concernant les décors qui gagnent, là-aussi, en finesse ainsi qu’en profondeur. Et lorsque les courses se font pluvieuses, l’upgrade est encore plus flagrant. Sublime, vraiment…Quelques effets inédits font par ailleurs leur apparition, comme le nuage de pollution de certaines grandes villes, à l’image de Shanghai. Souci du détail, toujours.

Des bruitages au top, des commentaires (parfois) perfectibles

Et côté bande-son, pensez-vous peut-être ? Difficile de faire beaucoup mieux qu’en 2017 avec des sonorités de moteurs parfaitement retranscrites, et des effets toujours aussi bien sentis comme les gouttes de pluie s’écrasant sur le casque, les bruitages de freinages tardifs ou encore, les commentaires du stand. Et puisque nous parlons de commentaires, évoquons cette petite nouveauté plutôt sympathique, la présence d’une piste sonore ayant mémorisé une foule de prénoms. Dans notre cas, la performance de “Julien” (le testeur, nous en l’occurrence) soulignée vocalement par son homonyme bien connus des fidèles de Canal Plus (Fébreau) a suscité son petit effet…sympa ! Par contre, les commentaires d’après-course restent très basiques, trop mécaniques et rarement en adéquation avec la réalité. Vanter les qualités du châssis Williams sous la pluie, supposé idéalement équilibré…ça ne le fait pas ! Bon, c’est un détail, certes, mais tout de même…Appréciables aussi, les petits commentaires personnalisés, par exemple lorsque vous êtes bien placé sur la grille de départ du Grand-Prix de France, avec un avatar de nationalité française. Immersion maximale, toujours !

F1 2018 : quels défauts ?

Et puisque nous abordons les aspects négatifs du jeu (car il y en a quelques uns quand même), évoquons les interviews, auxquelles vous ne pourrez couper (sachant que vous aurez le choix de ne pas répondre…) après chaque séance. Globalement, les questions se montrent plutôt pertinentes et en rapport avec ce qui c’est produit en piste (ex: nombreux contacts avec le rail à Monaco, une pénalité qui vous prive d’un podium, etc.), ce qui constitue une excellente surprise. Néanmoins, l’intervieweuse à la fâcheuse tendance à confondre séances d’essais libres avec qualification ou course, si l’on se fie à son vocabulaire. Alors, quand on zappe une séance libre et que la journaliste vous parle d’une très belle course dans sa première question, euh….hum, hum ! C’est naze, pour le coup. Dommage bien que cela soit suffisamment rare pour ne pas gâcher durablement l’expérience.

Dans un registre un peu différent, le niveau de l’ I.A nous a semblé un poil trop élevé lorsque la piste devient humide. Mais cela peut devenir un point fort, lorsque l’on cherche un bon challenge. Et puis cela n’est vrai que lorsque l’on pilote avec toutes les aides désactivées. Le paramètre “humain” est donc, peut-être, en cause, avec un temps d’adaptation potentiellement plus long que sur le sec. Nous préciserons notre avis dans les jours à venir, si besoin.

Autre critique, mais ils ‘agit d’avantage d’un manque que d’un véritable défaut, le fait que le joueur puisse, d’entrée, piloter pour n’importe quel écurie en “virant” le pilote de son choix. Il aurait été appréciable que les développeurs mettent en place une sorte de sélection, par le biais de plusieurs sessions d’essais privés, en vue d’obtenir un baquet, d’abord dans une petite équipe. Pour le coup, le réalisme en prend un petit coup. Rendez-vous pris dans F1 2019 !?

Points positifs

  • Le mode carrière, sans doute le meilleur jamais conçu ! Un régal !
  • Visuellement encore plus proche du réel
  • Prise en main affinée, plus réaliste, transfert des masses bien retranscrit
  • Les "nouvelles" monoplaces classiques
  • Un contenu vraiment satisfaisant
  • Mode online plus équilibré

Points négatifs

  • Certaines questions (Interviews) parfois hors sujet
  • Les analyses d'après course des commentateurs...
  • A quand une carrière "historique", avec les F1 d'antan ?
  • Dommage que l'on puisse débuter la carrière d'emblée chez Ferrari ou Mercedes...

Note

Graphismes 94%
Bande-Son 87%
Prise en main 95%
Plaisir de jeu 100%
Durée de vie 94%
Conclusion

Nul besoin de vous faire un dessin, vous l’avez compris, F1 2018 est tout bonnement la simulation de Formule 1 sur consoles que les fans attendaient depuis…toujours ! La frontière entre réel et virtuelle était déjà très mince mais cette-fois, Codemasters parvient à jouer avec les forces -et faiblesses- mentales du joueur, ce qui donnera lieu à des retournements de situation, dans un sens ou dans l’autre…quel exploit ! Et quelle délicieuse sensation…

Aussi, si vous aviez toujours rêvé de devenir pilote de Formule 1, cette simulation vous permettra de comprendre (et de ressentir) ce que vit un pilote à plusieurs égards. Travail relationnel avec son équipe, rapports avec les journalistes, mise au point, développement de la monoplace et bien sûr, pilotage pur, les développeurs ont peaufiné leur pépite dans ses moindres détails pour nous faire vivre la plus immersive des expériences. Des détails, oui, mais qui font une différence énorme au final.

Si F1 2017 faisait déjà office de référence, sachez qu’ F1 2018 l’enterre loin, très loin. Nous disposons-là de l’un des meilleurs jeux vidéo de l’année et, probablement du mode carrière le plus abouti, tous jeux de racing confondus. Sur console, jamais la Formule 1 n’avait été aussi jouissive, aussi riche en émotions et en sensations. Une référence, signée Codemasters…les nouveaux maîtres du tarmac vidéoludique ! A la rédac’, nous n’avons d’autre choix que de nous prosterner. MERCI.

Note finale 94% Une oeuvre d'art !